Du point de vue du marché, Doro n’avait pas la côte. Les actions ont chuté de 75 % cette année-là. Peter Cullin, à l’époque actionnaire minoritaire, ne comprend toujours pas comment l’entreprise a échappé à la faillite. Le conseil d’administration a finalement embauché un nouveau PDG, Gunnar Åkerblom, pour redresser la barre, ce qui allait s’avérer difficile. M. Åkerblom a fait ce qu’il fallait pour sauver l’entreprise – licencier du personnel et fermer le service, l’entrepôt, certaines lignes de produits, etc. – tous les moyens nécessaires pour stopper l’hémorragie et empêcher Doro de s’effondrer.
« Notre portefeuille de produits a été réduit à 30 % de ce qu’il était auparavant », se remémore Calle Krokstäde, qui travaille chez Doro depuis près de trente ans. « La tâche était difficile, mais elle a aussi marqué le lancement de notre démarche active visant à améliorer la qualité et à former nos fournisseurs en Chine, des enjeux qui sont devenus très importants pour nous. »